Un jour après l’investiture de Félix TSHISEKEDI au stade de martyrs, je me suis rendu à TSHIKAPA par route où je suis arrivé lundi le 22 janvier 2024, sous une pluie torrentielle ayant obligé les eaux du Kasaï et de Tshikapa à quitter leurs lits pour causer une catastrophe humanitaire à Kele, Dibumba et à Kanzala.
À Kele par exemple, la famille d’une vieille connaissance à moi venait de perdre, par écroulement de la maisonnée, trois enfants ensevelis dans les décombres.
Après m’y être rendu pour partager le chagrin, j’ai reçu plusieurs leaders communautaires lubaphones , bindji, pende et tshoko venus me parler , avec amertume, du déroulement des votes selon les clichés ethnopolitiques qui persistent depuis les années 60.
A savoir que les électeurs auraient opéré les choix selon les consignes segmentaires et lignagères .
C’est ici le lieu de révéler ce que la communauté bindji, très représentée à tshikapa centre, m’a dit : » trois groupuscules ethnopolitiques, à savoir nyambi de tshisuku, pende de dibumba et batshoko, ont signé un pacte Secret de partage des sièges à pourvoir en amont des votes »
Les noms de Boshab, Maker Mwangu, le vice-gouverneur Nkole, un citoyen Mbingu et Guy Mafuta ont été cités comme artisans de partage équitable en amont des postes électifs au premier degré et du second degré à l’exclusion des candidats non nyambi, non pende et non tshoko. Chose grave, les autres communautés lubaphones du territoire de Tshikapa auraient fait l’objet de l’arbitraire traitement où elles sont qualifiées comme non autochtones parce que dans le chef des politicailleurs nyambi, tshoko et pende, elles viennent du bassin de la luluwa dans le Kasaï central , » ils ont placé un haut responsable de la ceni de leur obédience pour faire fonctionner ce jeu ethnopolitique qui se trouve à l’origine d’effusion du sang dans l’actuelle province du Kasaï.
A suivre…
Témoignage de Jean-Bosco Ngulungu
(Les titres sont de la réaction )