Le patron de l’Administration de l’Agriculture a séjourné dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu où il s’est trouvé dans la suite du ministre de l’Agriculture Désiré N’zinga.
L’agenda de cette mission pilotée par le ministre Désiré N’zinga avait comporté, pour la journée de mercredi 11 janvier, la pose de la première pierre pour la construction du bâtiment administratif devant abriter l’unité de coordination du projet PASA-NK, les services de l’Inspection provinciale de l’Agriculture et du Développement rural ainsi que l’Office des vois et desserte agricole conformément à l’accord du financement du prêt n° 2000001456 et n°de don 2000001442. Un centre sera érigé au sein de la concession de l’Inspection provinciale de l’Agriculture, IPA-NK, et la remise officielle de l’entrepôt de 500T pour la filière pomme de terre au syndicat défense aussi les intérêts paysans, SYDIP, partenaire de la mise en œuvre du projet PASA-NK.
Le Projet PASA-NK en quelques mots…
Projet d’Appui au secteur Agricole du Nord-Kivu, PASA-NK en sigle est une intervention du Gouvernement de la RDC exécutée dans la province du Nord-Kivu avec l’appui financier de FIDA, de l’OFID, de l’exécutif national et de la participation des bénéficiaires.
En effet, la province du Nord-Kivu étant dominée par des terres de souches volcaniques, est réputée pour ses potentiels agro écologiques favorables à la production agricole pour les cultures vivrières, indutrielles ainsi que du dynamisme de la population de cette partie du pays.Vers les années 90, le Nord-Kivu était le premier grenier de la République.
Jusqu’à Avril 2022, renseignent les sources officielles, le PASA-NK met en oeuvre ses activités dans cinq territoires sur six que compte le Nord-Kivu. Après la revue à mi-parcours, le territoire de Walikale a été intégré comme bénéficiaire des activités du projet PASA-NK dont l’objectif principal est d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et les revenus des ménages impliqués dans le Projet. Tandis que l’objectif de développement poursuivi est d’améliorer la productivité et la rentabilité de quatre cultures dont le maïs, le riz, la pomme de terre et le café arabica pratiqués par les petits producteurs. Les résultats attendus visent l’indice d’accumulation des biens dans les ménages augmenté de 30%, la malnutrition réduite de 20% et 75% des ménages se retrouver dans la catégorie acceptable de score de consommation alimentaire.
Le Journal