Patrick Muyaya réduit Olivier Kamitatu à sa plus petite expression

0
292

C’est ce qu’on appelle «remettre quelqu’un à sa place». Face aux élucubrations de proches de Moïse Katumbi sur la situation politique, notamment des exigences apparemment non fondées, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, s’est obligé de tirer les choses au clair. Réagissant à une série de messages publiés sur Twitter par Olivier Kamitatu, Directeur de cabinet et Porte-parole de Katumbi, le porte-parole du gouvernement lui a rappelé qu’il n’a pas montré sa solidarité avec les compatriotes de Bunagana, sous occupation des terroristes du M23 et leurs alliés rwandais.

La toile s’est enflammée, mardi 4 octobre 2022. Comme dans ses habitudes, Olivier Kamitatu s’est illustré par des messages exigeant des élections, comme si le gouvernement aurait l’intention de ne pas les organiser.
Coup sur coup, Patrick Muyaya l’a recadré de la meilleure des manières.
“La cruelle vérité, c’est que vous êtes le seul, contrairement à toutes les forces politiques et sociales, à ne pas dénoncer et condamner le Rwanda qui occupe Bunagana en y semant mort et désolation” , lui-a-t-il fait savoir.

En d’autres mots, le ministre de la Communication et médias a insinué que Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi est, à ce jour, la seule force politique et sociale à ne pas dénoncer publiquement le Rwanda qui occupe la ville frontalière de Bunagana dans la province du Nord-Kivu.
A ses yeux, il n’est pas question de politique mais plutôt de la défense de la patrie qui est menacé par les groupes armées.

“La cruelle vérité, c’est que vous êtes le seul au 04 octobre 2022 contrairement à toutes les forces politiques et sociales à ne pas dénoncer et condamner le Rwanda qui occupe Bunagana en y semant mort et désolation. Içi, il n’est pas question de politique mais de la défense de la patrie”, a renchéri le porte-parole du gouvernement dans un tweet.
Patrick Muyaya recadrait Olivier Kamitatu qui déclarait “Alors que le 23/10/2020, toutes les forces politiques et sociales étaient solennellement invitées à coaliser pour « rétablir la paix, là où elle est compromise et la consolider là où elle existe », deux ans après,Bunagana est tombée et l’insécurité est à la porte de Kinshasa. Cruelle vérité ”.
Tout en étant si clairement bien dit, on espère que les Katumbistes feront profil bas dans les prochains jours.

Le Journal